dimanche 31 mai 2009

albert hofmann : inventeur du lsd

Chimiste chez Sandoz à Bâle en Suisse pendant toute sa carrière professionnelle, membre du Comité du Prix Nobel, membre de l'Académie mondiale des sciences et de la Société américaine de pharmacologie. en 1943, le chimiste suisse isole et teste le lsd 25 tiré de l'érgot de seigle, un champignon parasite.il vient de découvrir un de hallucinogène le plus puissant.c'est à bale qu'il a découvert "par hasard" cette drogue hallucinogène, en faisant tomber sur sa main une goutte d'une substance chimique sur laquelle il travaillait, le diéthylamide de l'acide lysergique, lsd 25.
Aussitôt, le chimiste ressent d'étranges sensations, des angoisses, des vertiges, et des hallucinations.Trois jours après, il teste à nouveau le produit, cette fois-ci volontairement, et ressent les mêmes effets."Le 'moi' disparaît au profit d'un état mystique, le ciel et la terre se mélangent, on se sent partie intégrante de l'univers, on entre dans un nouvel état de conscience", explique-t-il pour décrire les effets du LSD.Sous l'emprise du LSD, on voit, on entend et on sent différemment, de manière très intense, et ce dès une dose infime, relève Albert Hofmann.Sandoz va produire du LSD sous formes de dragées et d'ampoules, entre 1947 et 1966, date de son interdiction, la substance étant devenue la drogue vedette des années 1960 dans les milieux hippies.
il existe un livre, " le lsd, mon enfant terrible" qu'il écrivit alors qu'il avait 91 ans en 1997.Dans ce livre Hofman donne une image d'ensemble du LSD, de sa découverte, de ses effets, de ses possibilités d'utilisation, et avertit des dangers qui en découlent dans un usage qui ne prend pas en compte le caractère actif tout à fait hors du commun de cette substance.
albert hofmann a fété ses 100 ans cette année et Il en a profité pour réhabiliter son invention, avançant ses vertus curatives, notamment en psychiatrie. "J’ai repris du LSD il y a trois ans. Une petite quantité…" Albert Hofman parle, du haut de ses 100 ans, la voix claire. Il a pris du LSD à 97 ans. Albert Hofmann, continue en allemand, le plus sérieusement du monde, : " Je voulais tester une faible dose, qui pourrait donner un antidépresseur à base de LSD. Je pense qu’à notre époque où l’humanité devient toute urbaine, l’homme perd le contact avec la nature. Il ne ressent plus qu’il fait partie du monde, il n’éprouve plus son unité avec le vivant, il ne voit plus la splendeur de l’univers, alors il désespère." À 100 ans, Albert Hofmann réfléchit encore à un usage bénéfique du diéthylamide de l’acide lysergique."
en attendant le lsd est complétement interdit dans le monde entier, et extrèmement dangereux. en effet un seul petit gramme suffirait à empoisonner 5 à 6 milles personnes...

« Bientôt, tout m’est apparu comme étrange, inconnu, comme si j’étais devenu un autre homme. J’ai décidé de rentrer chez moi et j’ai demandé à mon assistante de me suivre en voiture pendant que je faisais le trajet en vélo. Sur la bicyclette, j’ai eu une expérience incroyable : le temps s’était arrêté, le temps n’existait plus ! Et c’était mon vélo, et non ma volonté, qui m’emmenait chez moi. Arrivé à la maison, j’ai de nouveau vu tout ce qui m’entourait comme totalement mystérieux. Les couleurs avaient changé, les sons avaient changé, mon corps avait changé. Je me suis même senti sortir de mon corps. J’ai paniqué. J’étais devenu fou, peut-être même mort. Le pire, c’est que j’ignorais si l’effet du produit allait cesser où si j’étais condamné pour la vie. Je me suis étendu sur mon lit. Quelques heures plus tard, les symptômes ont diminué, je me suis relevé, et j’avais totalement changé d’humeur. Tout est devenu positif. Le monde diabolique était devenu un monde enchanté. Les couleurs étaient resplendissantes, tout me paraissait beau et profondément admirable. J’étais passé de l’enfer au paradis. J’ai pensé que je voyais le monde, pour la première fois, tel qu’il est vraiment. » " Il est des expériences dont la plupart des hommes ont honte de parler parce qu'elles se dérobent à toute interprétation rationnelle. Je ne veux pas parler d'expériences particulières du monde extérieur, mais de processus qui nous sont intérieurs ; en tant que purs produits de notre imagination, ces processus passent pour négligeables et s'effacent de notre mémoire ".a.h.

vendredi 15 mai 2009

yves klein à beaubourg

l'oeuvre d'Yves Klein est exposé à beaubourg du 5 octobre au 2 février : 120 peintures et sculptures, quarante dessins et manuscrits, des photographies et films d'époque sont rassemblés au Centre Pompidou pour revisiter son oeuvre. l'exposition est intitulé : "Yves Klein, corps, couleur, immatériel". yves klein est né le 28 avril 1928 à Nice. Son père, Fred Klein, est un peintre figuratif paysagiste qui expose dès le début des années trente, sa mère, Marie Raymond, peintre abstrait géométrique et compte parmi les premiers peintres informels à paris. il prit goût pour la peinture dès l'enfance... Klein fait ses études à l'Ecole Nationale de la Marine Marchande et à l'Ecole Nationale des Langues Orientales à Nice. il devient dès cette époque ami avec Arman. en 1946, Il prend des cours de judo et fait ses premiers essais en peinture. il découvre la mystique des Rose-Croix. Il lit régulièrement la Cosmogonie, texte fondateur de l’ordre de Max Heindel. Cet ouvrage enseigne la connaissance par l’imagination, considérée comme la plus puissante des facultés humaines. en 1950 il voyage beaucoup pendant 3 ans , angleterre, italie, espagne et en 1953, il obtient la ceinture noire, quatrième dan de judo à tokyo au japon. grade qu’aucun Français n’a atteint à cette époque. il revient en europe en 1954 et devient directeur technique puis professeur de judo à la Fédération Nationale d'Espagne à Madrid. dès ses premières expositions, il présente des monochromes de différentes couleurs, on est en 1955, Yves Klein propose un monochrome orange pour le Salon des réalités nouvelles. Son tableau est rejeté. On lui demande de rajouter un signe dans le monochrome pour transformer son tableau en une œuvre abstraite, ce qu'il refuse. c'est en 1957 qu'il opte définitivement pour le bleu, un bleu de sa propre composition qu'il fait breveté en 1960 sous le nom " d' international klein blue". le choix pour la couleur bleu est venu de son voyage à Assise où il découvre les ciels de Giotto. Il reconnaît en lui le véritable précurseur de la monochromie bleue qu’il pratique : uniforme et spirituelle. et klein s'approprie le ciel...

il expose alors son travail dans deux galeries parisiennes : Un carton d’invitation commun aux deux expositions est envoyé, muni d’un timbre bleu et mille et un ballons bleus sont lâchés pour le vernissage. dans une des 2 galeries, une salle est laissée vide pour manifester l’origine immatérielle de l’art : cette action préfigure l’"Exposition du Vide" de l’année suivante.
1958, vernissage d’une exposition à la galerie Iris Clert intitulée "La Spécialisation de la sensibilité à l’état matière première en sensibilité picturale stabilisée". Les vitres de la galerie ont été peintes en bleu et l’intérieur de la pièce laissée entièrement vide.
En 1959,Il vend ses premières "zones de sensibilité picturale immatérielle", au prix de vingt grammes d’or fin ; l’acquéreur reçoit un certificat de propriété conçu et signé par Yves Klein. La poudre d'or est ensuite éparpillée en l'air et l'acquéreur doit détruire son reçu.
En 1961,Yves Klein effectue son premier "Saut dans le vide". Puis à la Galerie internationale d’art contemporain de Paris, il organise une performance: les Anthropométries. La Symphonie "monoton" est exécutée devant des invités, alors que trois modèles nues s’enduisent de peinture bleue pour déposer l’empreinte de leur corps sur des papiers blancs."Anthropométrie" est le terme inventé par Pierre Restany. anthropo vient du grec anthropos : homme, et métrie c'est la mesure. Klein lui appelait cela "la technique des pinceaux vivants" tout simplement.


au début de l’année 1961 il entame une série de peinture de feu : il imprime les traces du feu sur divers supports. C’est au Centre d’Essais de Gaz de France de la Plaine Saint-Denis, où on met à sa disposition un équipement industriel, qu’il apprend à maîtriser le feu et à effectuer des réglages précis pour en utiliser les différents degrés de puissance. Dans ces peintures de feu, comme dans les Cosmogonies, empreintes de la pluie et du vent sur la toile qu’il réalise à partir de 1960, l’artiste convoque les éléments de la nature afin de manifester leur force créatrice. Mais le feu a un statut privilégié dans la philosophie de Klein, car, étant à l’origine de la civilisation, il veut en exprimer l’ambivalence : douceur de la chaleur et douleur de la brûlure. Le 6 juin 1962, Yves Klein a succombé à sa troisième crise cardiaque de l'année.
"Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes matérielles ou tangibles d’une manière psychologique, tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel. Ce qu’il y a après tout de plus abstrait dans la nature tangible et visible" L’architecture de l’air, Conférence de la Sorbonne, 1959. y.klein

jeudi 14 mai 2009

l'équipe de France en finale de la coupe du monde 2006

on est en finale de la coupe du monde, édition 2006, et on vient chercher le graal. rendez vous dimanche soir pour la 2° finale de notre histoire .Zinédine peut alors terminer sa carrière sur une finale de coupe du monde, espérons qu' il reparte vainqueur ! on rêve de s'asseaoir avec les bleus sur le toit du monde ....

mardi 12 mai 2009

soledad

-photo by yogi- "soledad" - sodade - press eject . exodus.