jeudi 26 mars 2009

le christ d'el greco

Le peintre connu sous le nom du "Greco", de son vrai nom Domenikos Theotokopoulos, est né en Crète en 1541 dans la ville de Candie. Candie est le nom qui avait été donné par les Arabes à l'île de Crète au Xe siècle, on parlait alors du "royaume de Candie". A l'époque du Greco, l'île était passée sous protectorat vénitien, et l'on nommait "Candie" le port que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de Héraklion.Grâce à des découvertes récentes, on sait que Le Greco a commencé comme peintre d'icônes, comme en témoignent quelques icônes signés "Theotokopoulos" récemment découvertes.
s'il est né en Crète, son nom de Damaskinos témoigne d'origines proche-orientales, de la ville de Damas qui rayonnait depuis plusieurs siècles dans le domaine des arts et des sciences. Il s'agit du Proche-Orient sur son versant chrétien, sous l'influence de l'ancienne Byzance qui, après des siècles de domination spirituelle et temporelle sur la Méditerranée, avait été prise par les turcs un siècle plus tôt, en 1453.
Ainsi, le Greco vient-il d'un monde méditerranéen qui fut de tous temps un mélange cultures, héritier de Byzance plutôt que de Rome.il séjournera à Venise de 1566 à 1570 et étudiera dans l'atelier du Titien. Mais c'est auprès du Tintoret que le Greco trouvera sa plus grande inspiration.

En 1577, le peintre émigre en Espagne, à Tolède, capitale religieuse du pays. Il devient un peintre reconnu de portraits (multiples dans L’Enterrement du comte d’Orgaz, 1586) et surtout de retables. La doctrine religieuse est très importante dans son œuvre : c’est l’époque de la Contre-Réforme, où l’Eglise incite les peintres à donner une représentation expressive des scènes de la Bible et de la vie des saints, capable de toucher directement le spectateur (par opposition à l’absence d’images dans la religion protestante).Le Greco mourut à Tolède en 1614.et fut enterré à Santo Domingo el Antiguo. C'est l'un des maniéristes les plus appréciés du public aujourd'hui. Sa recherche, fondamentalement ancrée dans les préoccupations esthétiques du XVIe siècle, est souvent interprétée à tort comme une anticipation de la démarche abstraite du XXe siècle. Il connut une longue période d'oubli, mais fut redécouvert au XXe siècle et est désormais considéré comme l'un des plus grands maîtres de la peinture.

El Greco avait pour habitude de poursuivre en justice ses commanditaires, qui lui demandaient des toiles avant de se plaindre devant le prix à payer pour l'oeuvre réalisée

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