lundi 30 novembre 2009

18°festival de photojournalisme de perpignan

en ce moment se déroule la 18° édition du festival de photojournalisme de perpignan : "visa pour l'image"et ce jusqu'au 17 septembre, avec une trentaine d'expositions, dont une rétrospective sur Elliott Erwitt. Egalement au programme, une rétrospective d'Henri , des expositions de l'Américain Stanley Greene sur l'Irak ou du Britannique Philip Blenkinsop sur le Népal, de Samuel Aranda sur l'immigration des Africains en Europe ou sur les 20 ans de l'agence Vu. le festival met en lumière des découvertes, comme l'Argentin Diego Levy sur la violence en Amérique latine ou le Basque Alvaro Ybarra Zavala, 22 ans, sur "les enfants de la douleur". Perpignan prend le pouls d'une planète qui souffre : Le Liban, le Darfour, l'Irak, Gaza y font l'actualité, mais on se souvient aussi de Tchernobyl, de Katrina, du tremblement de terre en Inde ou du commandant Massoud.

c'est la première exposition d'elliot erwitt, le photographe américain, en france, et c'est la publication de son dernier livre "personal best" ou il revient sur l'ensemble de sa carrière. c'est un photographe avec un certain sens de l'humour, ce qui ne fais pas de mal dans le photojournalisme.

sangre de bruno levy : sang nous parle de la violence quotidienne d'amérique latine.Buenos Aires, Rio de Janeiro, Medellín et Mexico. des images miroir d'une extreme violence.
Samuel Aranda raconte les "Traversées de l'enfer" des migrants africains.
photographe espagnol de 27 ans, il a suivi les émigrants africains qui fuient leur pays pour tenter de gagner l'Europe en passant par les îles Canaries,
ces images montrent dans sa détresse cette immigration au quotidien. La traversée par mer de l'Afrique aux Canaries peut atteindre 1.000 km, et poursuit-il, "1.200 à 1.300 personnes ont déjà perdu la vie en mer en essayant d'atteindre les Canaries". Sur une image, deux Africains marchent. Samuel Aranda explique que "ce sont des frères qui ont mis deux ans pour traverser à pied le continent depuis la Somalie". le photographe lynn johnson nous montre le conflit entre culture et protection de la nature.Les animaux sauvages de la vallée de Luangwa en Zambie sont souvent victimes des pièges mortels dressés par les braconniers, avant d'être vendus illégalement sur le marché noir de la viande de brousse. Lynn Johnson explore le défi auquel sont confrontés les défenseurs de la nature qui essaient de mettre un terme à ce commerce illicite qui vient pourtant étoffer le maigre revenu et régime alimentaire d'une nation en proie aux difficultés.
- "Visa c'est un outil au service des photographes et des agences. Nous fixons un programme et les soirées deviennent le théâtre de grandes explications sur des sujets qui agitent la profession.» Et d'asséner dans son éditorial : «Tant que le coup de boule de Zidane (...) passera dans les médias avant la reprise d'un conflit entre Israël et le Liban, Visa aura le devoir de rassembler cette profession pour faire le point." Jean-François Leroy, directeur du festival

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