Ancien peintre, Mark Napier crée sur internet des œuvres qui mettent en péril nos interfaces habituelles et qui réorganisent la circulation des informations sur le net. à la fois ancien peintre et programmeur,il développait des logiciels de gestion de bases de données. Depuis 1995, il a abandonné la peinture pour se consacrer à des projets spécifiquement conçus et réalisés pour l’internet.
Son site marc napier est un portail vers ses œuvres on line. Une partie de son travail, en particulier Riot, consiste à créer des logiciels (navigateurs web alternatifs) qui réorganisent selon de nouveaux paramètres les informations. shredder: jai fait un essai avec l'arkayog ( image ci contre), il suffit de copier coller l'url et de cliquez enter (on peut choisir divers parametre de brouillage de la page)et on a un résultat proche des affichistes mais version web.Si on pouvait schématiser, il y a d'une part l'apparence visuelle, la programmation d'autre part, et finalement ce qui en résulte c'est le comportement dont la perception nous est principalement donnée par le mouvement, par l'interactivité dans certains cas. L'intérêt ne porte ni sur l'objet visuel en soi, ni sur le programme, mais sur une espèce d'entre-deux ?
"C'est cet entre-deux qui m'intéresse. Je veux permettre la confrontation la plus immédiate possible avec le mode d'être. S'il doit toujours y avoir une forme sonore ou visuelle au milieu, elle doit être la plus transparente possible et servir au mieux le comportement. Cette forme ne questionne même plus en tant que telle, mais elle retient l'attention. Au-delà, je veux que l'on s'interroge sur ce qui peut motiver ce mode d'être : pourquoi cette chose bouge, ou pourquoi elle réagit comme ça par rapport à ce que je fais. Nous sommes amenés à explorer la cause, à remonter dans la chaîne causale vers une sorte de racine originelle du "pourquoi ça bouge ?". Et, comme on ne sait jamais à l'avance ce qui va se passer, on se trouve toujours dans ce questionnement du rapport entre ce que l'on fait et ce qui se produit ; une épaisseur du comportement se met en place, et au-delà, une sorte de sentiment d'inquiétante étrangeté peut s'en dégager."
Si ce qui est vu est une porte d'entrée pour percevoir l'évolution d'une forme dans le temps, et au-delà son mode d'être, quel sens le questionnement qui en découle peut-il prendre ?
"Mon travail se place au niveau du signifiant, sans signifié. Pas de "jeu de mots" plastique, pas de rapport au langage, pas de rapport au code informatique -contrairement à certains autres travaux algorithmiques- pas de détournement de codes, pas de "sens" ni de message. Mon parti pris, c'est d'être dans l'infra-langage, c'est-à-dire au niveau de l'être et non de l'être parlant. Ce qui n'empêche pas, contrairement à ce qu'on pourrait penser, de pouvoir traiter de représentations du monde, de perceptions ou de l'Autre."
Son site marc napier est un portail vers ses œuvres on line. Une partie de son travail, en particulier Riot, consiste à créer des logiciels (navigateurs web alternatifs) qui réorganisent selon de nouveaux paramètres les informations. shredder: jai fait un essai avec l'arkayog ( image ci contre), il suffit de copier coller l'url et de cliquez enter (on peut choisir divers parametre de brouillage de la page)et on a un résultat proche des affichistes mais version web.Si on pouvait schématiser, il y a d'une part l'apparence visuelle, la programmation d'autre part, et finalement ce qui en résulte c'est le comportement dont la perception nous est principalement donnée par le mouvement, par l'interactivité dans certains cas. L'intérêt ne porte ni sur l'objet visuel en soi, ni sur le programme, mais sur une espèce d'entre-deux ?
"C'est cet entre-deux qui m'intéresse. Je veux permettre la confrontation la plus immédiate possible avec le mode d'être. S'il doit toujours y avoir une forme sonore ou visuelle au milieu, elle doit être la plus transparente possible et servir au mieux le comportement. Cette forme ne questionne même plus en tant que telle, mais elle retient l'attention. Au-delà, je veux que l'on s'interroge sur ce qui peut motiver ce mode d'être : pourquoi cette chose bouge, ou pourquoi elle réagit comme ça par rapport à ce que je fais. Nous sommes amenés à explorer la cause, à remonter dans la chaîne causale vers une sorte de racine originelle du "pourquoi ça bouge ?". Et, comme on ne sait jamais à l'avance ce qui va se passer, on se trouve toujours dans ce questionnement du rapport entre ce que l'on fait et ce qui se produit ; une épaisseur du comportement se met en place, et au-delà, une sorte de sentiment d'inquiétante étrangeté peut s'en dégager."
Si ce qui est vu est une porte d'entrée pour percevoir l'évolution d'une forme dans le temps, et au-delà son mode d'être, quel sens le questionnement qui en découle peut-il prendre ?
"Mon travail se place au niveau du signifiant, sans signifié. Pas de "jeu de mots" plastique, pas de rapport au langage, pas de rapport au code informatique -contrairement à certains autres travaux algorithmiques- pas de détournement de codes, pas de "sens" ni de message. Mon parti pris, c'est d'être dans l'infra-langage, c'est-à-dire au niveau de l'être et non de l'être parlant. Ce qui n'empêche pas, contrairement à ce qu'on pourrait penser, de pouvoir traiter de représentations du monde, de perceptions ou de l'Autre."
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