lundi 30 novembre 2009

négatif au dopage

positif à la vie, négatif au dopage :
Le dopage a toujours existé, dans toutes les civilisations. Lors des premiers Jeux olympiques de 884 av. J.-C. , les sportifs buvaient toutes sortes de breuvages pour se donner force et courage. depuis lors, le phénomène a connu une croissance aussi rapide que celle du secteur pharmaceutique.
L’élaboration chimique de la performance remplace l’astuce de l’entraîneur, si bien que nous devons envisager dès aujourd’hui la disparition des éducateurs sportifs au seul profit de médecins ou chimistes capables de créer par avance un champion adulé par les foules. le dopage est un moyen de programmer la machine humaine. le dopage : c’est l’emploi de substances destinées à accroître artificiellement et provisoirement les capacités physiques. dans une société déréglée, il apparait normal que le sport soit le reflet du malaise général existant, à savoir un éloignement des façons naturelles de vivre.
d'ailleurs avec amstrong, n'avez t'on pas le premier homme machine. si c'est le spectacle qui prime pourquoi ne pas faire courir des androides ?
les produits utilisés sont multiples :
les stimulants comme les amphétamines, la cocaïne ou encore la caféine à forte dose. Ils réduisent la sensation de fatigue, les narcotiques sont utilisés contre la douleur et pour provoquer une sensation de bien-être. Ce sont l’héroïne, la morphine, la méthadone...
les agents anabolisants développent la masse musculaire. Parmi eux, on trouve des hormones stéroïdes comme la nandrolone, la testostérone et la DHEA, mais aussi des produits béta-2 stimulants comme le salbutamol (médicament qui dilate les bronches des asthmatiques). les diurétiques sont utilisés pour perdre du poids et diluer les produits dopants ingérés. les hormones complètent celles qui sont naturellement présentes dans l’organisme pour renforcer leurs effets. L’hormone de croissance ou la corticotrophine favorisent ainsi le développement de la masse musculaire, tandis que l’érythropoïétine (ou EPO) augmente le nombre de globules rouges dans le sang, donc le transport de l’oxygène vers les muscles.

un peu d'histoire :
1967 : le Britannique Tom Simpson décède sur les pentes du Mont Ventoux pendant le Tour de France. Le dopage s'impose à la Une. Septembre 1988 : après le 100 m des Jeux de Séoul, qu'il avait remporté devant Carl Lewis, le Canadien Ben Johnson est exclu des Jeux (stéroïde anabolisant). Il sera déchu de ses titres et de ses records. Juin 1994 : l'Argentin Diego Maradona est exclu du Mondial après un contrôle positif à l'ephédrine. Alors qu'il connaissait des problèmes de toxicomanie, il avait été contrôlé positif à la cocaïne en mars 1991 après un match avec Naples en championnat d'Italie. Il le sera à nouveau en 1997. 17 juillet 1998 : affaire Festina. L'ensemble de l'équipe Festina, dont Richard Virenque, est exclue du Tour de France pour dopage organisé à l'EPO et aux hormones de croissance. Le Tour 1998 est rythmé par les descentes de policiers et les auditions de coureurs. 13 février 1999 : le sprinteur britannique Linford Christie, champion olympique du 100 m à Barcelone (1992), est contrôlé positif à la nandrolone lors d'une réunion à Dortmund. Il sera suspendu deux ans juste avant les Jeux de Sydney. 9 septembre 2003 : l'Américaine Kelli White, tout juste sacrée championne du monde sur 100 et 200 m à Paris, est reconnue coupable de dopage Août 2005 : des échantillons d'urine de Lance Armstrong du Tour 1999, analysés a posteriori, contiendraient de l'EPO. 2006 : l'affaire «Puerto». Une soixantaine de cyclistes sont identifiés. Plusieurs coureurs ne sont pas autorisés à prendre le départ du Tour de France le 30 juin, dont Jan Ullrich, Ivan Basso et Francisco Mancebo, ainsi que l'équipe Astana de Vinokourov. Affaire en cours. j'en passe et des forcément pas meilleure...

football : dopage en italie : Entre janvier 2002 et novembre 2004, le procès mettra à jour 281 types de médicaments répertoriés dans la pharmacie de la Vieille Dame, des injections et des consommations de créatine systématisées, des résultats d’analyses sanguines troublantes pour plusieurs joueurs et finalement l’usage quasi-certain d’érythropoïétine (EPO) par Antonio Conte et Alessio Tacchinardi…Après une condamnation en première instance du médecin du club à un an et dix mois de prison, l’appel du Tribunal de Turin conclue en décembre 2005 à une relaxe de tous les accusés., la pharmacie du club italien abritait 281 types de médicaments, une quantité jugée "incompatible avec une structure non sanitaire mais plutôt la quantité dont devrait être doté un hôpital petit ou moyen". omerta dans le foot, pourtant le dopage y est bien présent depuis des lustres, 1950 au moins.Resté dans toutes les mémoires françaises, le gardien Harald Schumacher publie le livre "Coup de sifflet" en 1987 qui décrit les penchants de l’équipe d’Allemagne pour l’éphédrine, qui développe entre autres l’agressivité… L’entraîneur et manager du club d’Arsenal, Arsène Wenger, déclare lors d’un débat organisé à Bruxelles en 2004 qu’il y a des clubs qui dopent leurs joueurs à leur insu : "Plusieurs joueurs sont venus à Arsenal d’autres clubs étrangers, dont les taux de globules rouges dans le sang étaient anormalement élevés. Le club peut dire au joueur qu’on lui injecte des vitamines et le joueur ne sait pas forcément qu’il s’agit d’autre chose". La télévision italienne diffuse une vidéo dans laquelle on voit l’actuel défenseur de la Juventus de Turin Fabio Cannavaro en train de s’injecter un produit par intraveineuse, la veille de la finale de la Coupe UEFA entre Parme et l’Olympique de Marseille. c'est certain que l'équipe d'italie championne du monde 2006 été chargé à bloc, il est quasiment certain que une partie de l'équipe de france utilise le doping également.la fifa comme le tennis font les aveugles, naturellement au royaume des aveugles les borgnes sont roi ! Actuellement, les rares tests dans le football reposent sur des contrôles urinaires. Face à l’émergence de nouveaux produits dopants issues des biotechnologies comme les nouvelles EPO ou l’hormone de croissance, ces tests sont insuffisants. Seule l’évolution vers des tests sanguins permettrait de repérer les tricheurs... Enfin, face à l’émergence d’érythropoïétine (EPO) capable de rapidement disparaître après l’effort, ces contrôles pourraient être plus efficaces avant les compétitions qu’après. dans une société ou beaucoup de monde se shoote, se drogue ou on affaire aux médicaments ... les sportifs n'échappe donc pas à la règle...

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