lundi 30 novembre 2009

les nymphéas

Les grandes compositions de Nymphéas, dont les plus achevées sont celles que Claude Monet exécute peu avant sa mort pour le musée de l’Orangerie, constituent, en effet, selon le mot d’André Masson, la «Sixtine de l’impressionnisme», témoignant d’une liberté et d’une audace prodigieuses. Il réalise là, avec une démesure et une puissance étonnantes à plus de quatre-vingts ans, cette fusion totale du peintre et de la nature, en une vision panthéiste destinée à produire l’impression d’une plongée dans l’instantané, ou, pour employer le mot de Proust à son sujet, dans le «miroir magique de la réalité».


Monet est reconnu comme étant l'un des créateurs de l'impressionnisme, le plus convaincu et le plus constant des peintres impressionnistes, en même temps que le chef de file du mouvement impressionniste. En 1893, il commence l'aménagement de son célèbre "jardin d'eau" avec l'étang aux nymphéas. ( et oui c'est dans son jardin qu'il peint ces nénuphars qu'il a lui même aménagé)En 1899, Monet étudia pour la première fois le sujet des nymphéas (espèces de nénuphars) : Les nymphéas blancs (1899). Le pont japonais (1899), Nymphéas (1914), (1917), furent les thèmes principaux de ses dernières oeuvres.


"J'ai toujours eu horreur des théories... Je n'ai que le mérite d'avoir peint directement, devant la nature, en cherchant à rendre mes impressions devant les effets les plus fugitifs, et je reste désolé d'avoir été la cause du nom donné à un groupe dont la plupart n'avaient rien d'impressionniste" C.Monet

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